Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes dents-de-lion au vent

17 novembre 2015

El día que me quieras/Le jour où tu m'aimeras, Carlos Gardel (vidéo et adaptation personnelle)

"El día que me quieras", Carlos Gardel from Marygrange on Vimeo.

 

Adaptation

Il caresse lentement
Ma nuit, le bruissement
de ton doux soupir.
Comme elle sourit la vie,
Si tes yeux noirs ont envie
de me couvrir !
Et si ton rire léger
Veut me protéger
des vieux souvenirs,
Ma blessure est adoucie,
Tout enfin, tout s’oublie ! 

Le jour où tu m’aimeras,
Fleurira la jolie rose.
Son parfum réveillera
Mon pauvre cœur morose.
Des sons cristallins au vent
Diffuseront cette annonce :
« On est unis maintenant.
Jamais, l’amour renonce ! ». 

La nuit où tu m’aimeras,
Du plus profond de l’Espace,
Jalousement, nous verra
Une étoile qui passe.
Et un éclair mystérieux
Habitera tes cheveux,
Curieuse luciole
Qui saura que, toi, tu me consoles. 

Récitatif :
Le jour où tu m’aimeras,
Nous vivrons en harmonie,
Le monde entier chantera
La même mélodie.
Les oiseaux s’égailleront.
Disparaîtra la haine.
Paisiblement, couleront
Les sonnantes fontaines.
Le jour où tu m’aimeras,
Par le souffle de la mer,
La Terre parlera
Son langage le plus clair.
Le mal n’existera.

Reprise : 
La nuit où tu m’aimeras,
Du plus profond de l’Espace,
Jalousement, nous verra
Une étoile qui passe.
Et un éclair mystérieux
Habitera tes cheveux,
Curieuse luciole
Qui saura que, toi, tu me consoles.

Publicité
Publicité
16 novembre 2015

France d'Éric Breton

En ce jour de deuil des tragiques attentats du 13 novembre dernier, je voudrais partager ce magnifique hommage à notre pays du grand musicien qu'est Éric Breton.

13 novembre 2015

Adaptation (1è partie) du tango de Carlos Gardel "Arrabal amargo", "Faubourg amer", et vidéo de la VO

Vois, mon faubourg amer
Si ancré dans ma vie,
Comme au sable la mer
Prisonnière infinie,
Tes fantômes torturent
Mes heures de sommeil,
Et, mon cœur, tu clôtures
Jusqu’à mon réveil.
Elle à côté de moi,
Je ne voyais tes peines,
Misère et désarroi,
Puisqu’elle était ma reine.
Et maintenant, mon âme,
Je traînasse, battu,
Dans tes rues. Et ta lame
Me transperce abattu.

Mon petit recoin de faubourg,
Avec ton rideau d’étoiles
Qui éclairent notre cour…
Tout, oh oui ! tout s’illumine
Quand elle retourne te voir.
Et chez moi, mes vieux chèvrefeuilles
Sont en fleur pour te recevoir.
Comme des nuages qui passent,
Mes chimères s’en vont,
S’en vont et ne repassent.

 

(Au début de cette vidéo, il y a ces mots : "Faubourg… Faubourg amer, tu m'as cloué sur une croix". La bande est extraite du film "Tango bar", 1935.)

"Arrabal amargo", Carlos Gardel from Marygrange on Vimeo.

2 novembre 2015

A media luz/Dans la pénombre, Carlos Gardel

"A media luz", Carlos Gardel from Marygrange on Vimeo.

Musique : Edgardo Donato
Texte : Carlos César Lenzi

 

Traduction

Dans la pénombre

Corrientes 3, 4, 8,
Deuxième étage, ascenseur.
Il n’y a ni gardiens ni voisins.
À l’intérieur, cocktails et amour.
Meubles de chez Maple :
Piano, moquette et veilleuse,
Un téléphone qui sonne,
Un gramophone qui pleure
De vieux tangos bien à mon goût,
Et un chat de porcelaine
Pour qu’il ne miaule pas à l’amour.

Et tout dans la pénombre,
Car l’amour est un sorcier.
Dans la pénombre les baisers,
Dans la pénombre nous deux.
Et tout dans la pénombre,
Crépuscule intérieur.
Mais quel doux velours,
La pénombre d’amour ! 

Juncal 12-24,
Téléphone sans crainte.
L’après-midi, c’est thé et gâteaux,
Le soir, chant et tango.
Le dimanche, c’est thé dansant ;
Le lundi, désolation.
Il y a de tout dans la maison :
Des coussins sur des divans,
Comme à la pharmacie… de la coco,
Des tapis qui ne font pas de bruit
Et une table mise pour l’amour. 

Et tout dans la pénombre,
Car l’amour est un sorcier.
Dans la pénombre les baisers,
Dans la pénombre nous deux.
Et tout dans la pénombre,
Crépuscule intérieur.
Mais quel doux velours,
La pénombre d’amour !

 

A media luz

A media luz es un tango cuya letra pertenece a Carlos César Lenzi en tanto que la música es de Edgardo Donato, que se estrenó en 1925 en Montevideo, Uruguay. Edgardo Donato ( 14 de abril de 1897, Buenos Aires, Argentina - 15 de febrero de 1963), Buenos Aires, cuyo nombre completo era Edgardo Felipe Valerio Donato fue un director de orquesta, compositor y violinista.

https://es.wikipedia.org

 C'est en espagnol, pas le temps d'en dire trop. Mais le terme "coco" se réfère à la cocaïne, en vente libre et légale à l'époque. 
"Maple" était un marchand de meubles très couru à Buenos Aires, "Juncal 12-24" un numéro de téléphone...

31 octobre 2015

Penses-tu à moi… (vidéo)

De mon recueil "Face à la mer"...

"Penses-tu à moi", Marygrange from Béatrice Grangeat on Vimeo.

Publicité
Publicité
22 octobre 2015

D’après Juan Ramón Jiménez

 

Intelligence, donne-moi
L’exacte expression des choses !
Que ma langue par l’âme soit
La recréation des choses.
Intelligence, donne-moi
L’exacte expression des choses !
Qu’à travers moi aillent, tous ceux
Qui ne les savent pas, aux choses.
Qu’à travers moi aillent, tous ceux
Qui les ont oubliées, aux choses.
Qu’à travers moi aillent, tous ceux
Qui aussi les aiment, aux choses.
Intelligence, donne-moi
L’exacte expression des choses !

15 octobre 2015

La vieille artiste, les chats et le merle

cats-755915_1920

 

Ses tableaux au mur, seule elle les voit,
Ignorant combien leur beauté est bonne,
Si son art est faux ou très maladroit,
Puisque, pour le dire, il n’y a personne...

Quand elle s’assoit sur la véranda,
Un élan d’amour en son cœur déferle.
C’est grâce à ses chats ! Quand ils ne sont là,
Ils sont remplacés par un joyeux merle.

Il picore au pied du mur du voisin,
Soulève un caillou, pique un vers de terre,
Jusque quand survient un chat très malin.
L’oiseau noir prend peur et part réfractaire.

Il y a un trou dans un vieux muret.
C’est à travers lui que les chats sauvages
Viennent voir la femme. Oh, vont-ils durer
Encore longtemps, ces bons copinages ?

« Il en reste quoi ? De banals portraits
Tirés des photos dans les magazines !
Pourrons-nous gagner d’eux des intérêts ? »
Raillent à sa mort ses proches cousines.

Les chats ne pourront plus jamais manger
Sur la véranda de la vieille dame.
Un recueillement limpide et léger
Sifflera le merle en paix pour son âme.

14 octobre 2015

Le foulard (poème-nouvelle, série noire)

 

bright-orange-scarf

 

Au cou, son foulard en soie orange,
Dans sa poche, une paire de gants ;
Son manteau flotte en l’air, et sa frange
Lui colle au front par le mauvais temps…
Il le voit debout à la terrasse
D’un couru restaurant du Vieux-Port.
Il ne faut hésiter, qu’il ne fasse
L’insolent pour rester le plus fort.
Sur le pont d’un bateau, il le pousse,
Passe autour de son cou son foulard,
Tire fort avec, fort ! L’autre tousse
Et s’écroule. Et, alors qu’il est tard,
L’assassin, près du corps, s’agenouille,
Dit : « Pardon ! » et se met à pleurer.
Passe un quart d’heure. Et comme il bafouille
Au flic qu’il décida d’appeler. 

13 octobre 2015

L'homme en noir

walkers-486583_1920

  

Quand l’automne revêt son bruineux pardessus,
L’humain devient, le soir, une ombre passagère.

Comme je n’aime pas les visages déçus,

Je ferme les volets et me couche étrangère.

Je fais ma promenade en l’univers des nuits,
Tel un ambitieux voyageur magnanime,
Sur un sentier boisé… J’entraperçois le puits
D’une maison d’antan qui respire le crime. 

Je ressens des frissons sur le chemin tordu
Qu’infatigablement je poursuis sous les branches.
Cent mètres en avant, un bruit inattendu
Me fait tourner la tête et voir deux boules blanches.

L’une me fait l’honneur en détails du récit
Des coups d’un homme en noir qui brisèrent leur couple.

Elles hantent depuis ce bois, qui rétrécit

Quand je les vois partir en arabesque souple.

7 octobre 2015

Du poète à l’artiste

 

fotolia_9223588

Nous étions des amis, il y a des années.
Le temps a refermé nos élans intérieurs,
Et se sont écartées nos voies passionnées.
L’un de l’autre a perdu ses rubans extérieurs.

Si tu savais combien ma pensée agitée
Se sentirait toujours vile de ta hauteur,
Et plaintive devant une forme sculptée
Par mes faillibles doigts au mérite amateur.

Nos conversations m’ont pourtant fait artiste.
Ma sensibilité naquit à ton contact.
Quand une émotion m’arrive allègre ou triste,
La plume prend ma main, en recherchant ton tact.

Tu me rencontrerais, tu me verrais tout autre.
La jeunesse est éteinte et ne naît à nouveau.
La fertile amitié n’est plus aujourd’hui nôtre.
Ce qui nous unissait n'est que lointain écho.

Cependant nous gardons, au foyer de nos âmes,
Notre amour pour la Terre et pour notre univers.
Le tien se manifeste au miracle des flammes,
Le mien se réalise au langage des vers.

6 octobre 2015

Rébellion (alexandrins hugoliens)

Tu ne dois te laisser entraîner par personne,
Accepter les idées non vécues qu’on te donne,
Obéir simplement sans jamais être toi,
Imiter sans penser ni sentir une foi. 

Même si on te dit femme pauvre incertaine,
Tu dois leur faire face et parler en humaine
Réfléchie et loyale, et couvrir ton bonheur
De vivre à la faveur de ton âme et ton cœur. 

Et si même on t’éjecte en habits de poète,
Encor tu as recours au plaisir de la fête
En solo pour écrire, et ne te voir punir,
Oubliant que le monde est au point de mourir… 

La nature est en toi. Ce n’est pas égoïste
De fouiller sa maison pour sortir en artiste,
Te couvrant de ses mots pour bâtir chaque vers
De ton chant amoureux, poétique et divers.

29 septembre 2015

Lettre ouverte à une poétesse imaginaire (tendance humour)

Je suis retournée sur votre blog. Pas de réponse à mon commentaire, il avait disparu. Mais j’ai relu avec bonheur votre vers : « Quitter prisons pour fuir sévices ! ». Question rythmique, vraiment impeccable. C’est tout ! 

Madame aux petits pas,
Ne vous fâchez donc pas !
Vous me fîtes maudite
En ne me donnant suite,
Et balayant Boileau
(Dont l’esprit n’est que beau !)
– Car j’ai osé vous mettre
Les bons conseils du maître
En-dessous d’un banal
Sonnet bien trop bancal.
Madame aux mots jolis
Et curieux oublis
(Puisque ajouter Syllabe
Casse un octosyllabe),
Vous ne voyez mauvais
Qu’aux autres le français.
Mais sont fort agressives
Vos fautes maladives !
Le pire, voyez-vous,
Loin de vos sujets mous,
C’est votre suffisance
Et méchante arrogance,
Qui font que vous daigniez
La justesse et brisiez
Contact avec les autres…
Qui ne sont vos apôtres.
O.K., le baratin
De mon geste crétin
Méritait votre attaque.
Mais s’il donne une claque
À votre immense orgueil,
Je lirai le recueil
De votre poésie
Sagement embellie
Des humbles actions
De vos réflexions !

26 septembre 2015

Le belvédère

sunset-380383_1280

 

Je la vois contempler la mer sur le lointain
Qui s’emmêle aux rayons du bas soleil d’airain,
Quand s’annonce la nuit à l’heure de la brune
Et se montre l’aimant visage de la lune. 

Lorsque je m’en reviens, je sais que, bien longtemps,
Elle continuera de réviser le temps
Où les émotions la rendaient pour lui belle,
Où tout n’était qu’espoirs, jouissance nouvelle. 

Mais qu’est-il devenu l’amour qui s’en éprit,
Puis un jour la quitta, et par qui elle écrit,
Le matin de bonne heure, à son bureau, assise,
Et qui à sa promesse elle s’était soumise ? 

Ce ne sont que des vers à son âme chantant,
Invisibles aux gens, véritables pourtant.
Ignorée à jamais, chaque instant de poème
Refait vivre pour elle un monde vrai qu’elle aime. 

Juste avant son retour, apparaît sous ses yeux,
Sur le sable nocturne, aux rythmes anxieux,
Un homme marchant vers la grotte solitaire
Sur laquelle est planté l’amical belvédère 

Où l’ancienne femme adore s’y asseoir,
Sur un vieux banc de pierre, en été chaque soir.
« Mais non ! C’est un cheval le long du bord qui passe… »
Une déception qui aux autres s’entasse.

30 août 2015

La chanson du jardin

 

painting-284546_1280

 

C’est un jardin étroit
Fait de mauvaises herbes,
Qui tremble dans le froid,
Que les gens ne voient pas.
C’est un jardin fourbu,
Où un couple de merles,
Un jour qu’il avait plu,
À corps perdus s’aima. 

Et depuis, le jardin
S’est remis de sa peine.
Il étend ses frontières,
Car l’amour le garnit.
Il vénère ses plantes, 
Ses bêtes et ses chênes,
Et au ciel les étoiles
Et l’obscur infini.

L’artiste a un jardin
Semblable aux belles herbes
Qui gomme les chagrins
Avec esprit serein.
C’est un jardin en fleur
Aux senteurs éternelles
Qui emplissent le cœur,
Quand il sculpte ou qu'il peint. 

L’artiste offre, à ses mains,
Ses folles pensées tendres,
Effaçant, comme il veut,
Les erreurs des emplois
Et l’arrogance sotte
Qu’il refuse de prendre
Pour obéir aux normes
Qui bloquent les émois. 

Et comme il est heureux,
Dans les recourbées herbes !
Il est bel amoureux
Du monde gracieux.
Dans son jardin en fleur,
Sous les sifflets des merles,
Il éprouve un bonheur
Au plus profond des cieux. 

Et nous sommes heureux
Foulant ses belles herbes !
On ressort amoureux
Du monde gracieux.
Par ce jardin en fleur
Que visitent les merles,
On capte le bonheur
Du talent par nos yeux.

6 août 2015

Sortie cinéma à l’Aquaboulevard : « Le Petit Prince »

Il y a une semaine, je me suis dit « Bouge-toi, va à l’Aquaboulevard, au moins pour voir ! ». Il y a un cinéma Gaumont, je le savais, et tout un complexe sportif et aquatique. J’ai fait des recherches sur Internet. J’ai lu qu’on pouvait y aller en tramway : il y en a un sur le boulevard près de chez moi, le t3, et le t2 à la Porte de Versailles pour l’Aquaboulevard. Et j’ai vu, sur le site de l’Aquaboulevard, qu’il y avait des boutiques dont un opticien. Pourquoi pas y aller renouveler mes trois paires de lunettes (visions de loin, de près et pour l’ordinateur) ? Ce matin, donc, j’y vais dans cette intention, mais avec l’arrière-pensée d’y retourner bientôt pour le ciné. Je prends mes tramways, descends juste en face de l’Aquaboulevard, y entre. Je sais que l’opticien est au rez-de-chaussée près de l’entrée. C’est ballot, il a déménagé ! Alors, puisque je voulais aller au cinéma, je me renseigne comment y accéder avec mon fauteuil électrique. On me conduit. Je prends l’ascenseur, m’arrête devant les guichets électroniques. C’est très long d’enregistrer ma CB, je ne comprends pas… Comme il est midi, je m’achète un sandwich, puis un café. Enfin, je me dirige vers le stand de Haägen Dazs, j’ai très envie de me payer un Magnum depuis des années (je suis au régime à vie). Je passe commande et je parle de mon ennui avec le guichet à la serveuse. Elle me répond qu’elle se charge aussi des billets. Nous discutons sur lequel choisir en fonction des horaires. Il est presque temps pour « Le Petit Prince » (une demi-heure encore, quand même), j'achète l'entrée avec la glace.
Je prends une espèce de monte-charge pour handicapés. Il faut appuyer sur un bouton le temps de la descente ou de la montée. Je descends. Il y a aussi un stand de sandwichs etc. et un de pop-corn pour sacrifier au bon vieux cliché du sachet à picorer dans la salle. Après mes récents excès, je les boude. Puis, je n’aime pas grignoter au cinéma. On m’installe devant le premier rang. Je reste dans mon fauteuil dont je baisse le dossier pour mieux voir. Passe un long moment…
J’ai, sur l’écran, l’image de la promo du concert de Kendji Girac pour bientôt au cinéma. C’est très long. J’ai largement le temps d’envoyer un message sur Facebook pour dire que je suis au cinéma, et que cela faisait bien vingt ans de la dernière fois.
Le chanteur gitan est magnifique pour les jeunes de son âge. J’aurais quarante ans de moins, il me tenterait bien. Je n’y ai pas pensé, mais j’aurais pu compter les poils de sa barbe et de sa moustache pour passer le temps… Puis arrive la pub des films récents et à venir. Un bon quart d’heure. Et enfin, « Le Petit Prince ».
C’est un film d’animation splendide et fidèle à l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry. Bon, s’y ajoute l’histoire d’une petite fille qui entre peu à peu dans le conte. Elle a pour voisin… le pilote que vous savez, ami du Petit Prince. Elle devait passer tout l’été à étudier son entrée dans une école d’élites, mais le vieil homme a conquis toute son attention et lui a appris que devenir une personne adulte sans cœur ce n’est pas la meilleure des choses. Je ne vous raconte pas tout, sinon vous n’irez pas le voir avec ou sans vos enfants. Mais n’oubliez pas que le cœur nous fait  bien trop souvent défaut, dans la société actuelle qui nous pousse davantage à la haine qu’à l’amour. Alors ce remake du « Petit Prince » doit être vu, écouté par le plus grand nombre des spectateurs français et du monde d’aujourd’hui et des temps futurs.
En plus, les dessins sont superbes, les voix très bien faites (Florence Foresti, qui ne me plaît pas trop comme humoriste, est excellente dans les voix de la gamine et de sa mère). Question technique, la netteté de l’image et du son, rien à dire ! C’est génial et incomparable avec la télévision. Je retournerai au Cinéma Gaumont de l’Aquaboulevard, peut-être même bientôt pour un film avec Jean Rochefort qui sort le 12 août.

18 avril 2015

Poésie : "Création" en grec...

Certains soutiennent que la poésie n'est pas toujours dans la rime. C'est parfois vrai, mais cela dépend du talent de l'auteur, comment il s'y prend. On peut écrire des mièvreries sous toutes les formes, en prose ou en rimes. Mais si l'âme est là, sous ses meilleurs traits, alors qu'importe la prose ou la rime, c'est sûrement toujours poétique.
En grec, le mot poésie signifie création. C’est l’Art d'évoquer et de suggérer les sensations, les impressions, les émotions les plus vives par l'union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers. J'en conclus que tous les arts expressifs et créatifs, dont bien sûr la musique, ont quelque chose de poétique, ou sont même poétiques. Pour ma part, je garderai toujours l’idée que s’en faisait Antonio Machado, pas loin de l’explication des Grecs Anciens, « la poésie c’est le mot essentiel sur le temps », plus loin : « il n’est pas donné au poète de penser en dehors du temps, parce qu’il pense sa propre vie qui n’est, en dehors du temps, absolument rien. » Il préférait les images émotives aux conceptuelles qui sont plus en phase de ce qu’on attend d’elle aujourd’hui en rimes… ou pas. Je le rejoins dans l’idée. C’est peut-être une des raisons qui expliquent pourquoi on aime si peu ce que j’écris... Mais je m’en moque, je continuerai toujours mon petit bonhomme de chemin en écrivant et publiant comme cela me vient et surtout me plaît. Et qu'est-ce que cela peut faire si j'en récolte toujours de polis échos du silence ! C'est délivrer l'âme qui compte.


Vous trouverez dans le lien suivant toutes les définitions de la poésie selon les Grecs, dont celle sur l'Art écrite plus haut en italique.

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/poésie/80884

2 avril 2015

"Là-bas", adaptation française de "Allá…", poème espagnol

Je me rappelle
Lorsque nous avions passé la frontière
Du pays où furent heureux nos cœurs.
C’était un jour où, sur la plage entière,
Le soleil glissait ses rayons vainqueurs
À l’automne ! En perdit l’âme vite sa peine…

Je me rappelle
Les promenades que nous avions faites,
En parlant et en contemplant la mer.
C’était octobre, et pour nous jour de fête.
Dans nos pensées, il trottait comme un air.
Mon cher ami, encor vers toi il me ramène…

Je me rappelle
Que, tous les jours, tu venais me reprendre,
À l’heure exacte, devant mon hôtel.
Ta gentillesse et ton sourire tendre,
Qu’ils me comblaient ! Mais c’était un appel
Impossible pour se dire une fois « Je t’aime »…

Je me rappelle.

Adaptation française, à l'instant révisée, de mon poème "Allá…" mis en musique par Éric Breton pour le CD "A la espera de...".
La vidéo est sur le pays qui me l'avait inspiré (mais pas à la même époque…).

 

"Pays basque 1900" – Albéniz, "España, Tango en D" from Béatrice Grangeat on Vimeo.

 

 

 

 

 

 

 

 

2 avril 2015

La robe avec vidéo seule

Viennent coulant
Des jours meilleurs…
Robe volant,
Douces frayeurs. 

Il a tourné
Ses noirs talons.
L'amour prôné
Aux cheveux blonds 

N'est plus qu'un point
À l’horizon.
Il tourne au coin…
Flaque, là, Non ! 

C'est un coquet,
Ça l'embarrasse !
Il prend un quai
Et une impasse. 

Puis il pénètre
Dans sa maison.
"Aurait pu naître
une liaison. ".

28 février 2015

Lettre au passé (poème vidéo)

 

 

 

27 février 2015

Printemps (poème en tanka)

Avec un peu d'avance...

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Mes dents-de-lion au vent
  • Proses, poèmes, liens, vidéos etc. Ma poésie est du genre inclassable, ma prose un peu fouillis, ma musique de tous styles, sauf le Rap etc. J'espère que le tout vous fera passer d'agréables moments.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Pages
Mes dents-de-lion au vent
Derniers commentaires
Newsletter
0 abonnés
Publicité