L'écriture, la poésie et moi : l'édition… (corrigé)

Peut-être que j’ai du talent, comme on m'a dit (pour me faire plaisir ?), mais il est anachronique. Je n'écris pas en fonction des styles d'aujourd'hui, car je suis trop autodidacte et donc indépendante.
J’ai fait un recueil de poèmes sûrement pas digne d’un éditeur de poésie traditionnel — même de ceux qui encouragent les débutants. Je devine pourquoi, parce que je mélange les formes et j'écris plus avec mes états d'âme, ou mon coeur, qu'avec l'esprit. Pourtant je corrige, ça oui ! Tous, sur Internet du moins, ne semblent pas mettre la même attention. Mais sur le fond, si ce n'est la forme, ils sont probablement plus doués...
Il existe en ligne des maisons d'éditions qui publient en grand nombre, comme à la chaîne... Sauf coup de cœur ou succès d’un concours, il n’y a pas de promotion. Elles ne reversent pas non plus les droits d’auteur s'ils n’atteignent pas une somme minimum. C’est donc se faire publier à perte mais sans frais. Une d’elles a accepté mon livre. J’attendais pour lui répondre, car j’avais confié mon projet à un petit éditeur bien dans la norme. Voici le récent refus de ce dernier : 

« Bonjour,


Je suis au regret de vous informer que votre manuscrit n'a pas été retenu malgré ses qualités.
Nos places étant très limitées, nous procédons par coup de cœur. 

Bonne chance dans vos recherches d'éditeur.

Bien cordialement (…) »

C’est gentil de me souhaiter bonne chance, mais j’arrête les déceptions.
Je prends la maison d’éditions d’Internet qui veut bien de mon manuscrit, l'ayant lu attentivement ou pas.

Je continuerai mon activité première, malgré le dos qu’on n'arrêtera sans doute pas de me tourner. 

Ma vie est un brouillon que je ne peux plus rectifier. Il faut juste que je m’en moque, en écrivant de tout mon saoul les fantaisies et les idées de ma tête de quelle qualité qu'elles soient, puis que je les accroche à mon blog, ou les envoie à un éditeur "à la chaîne" comme d’éperdues bouteilles à la mer…