L'oublié
Il s'agit d'un poème tiré d'un autre des années 90 et qui fut publié dans un journal intitulé Le Vilain Petit Canard qui n'existe plus aujourd'hui. C'était mon premier octosyllabes, maladroit, pas bien rimé ni mesuré… Là, il est changé avec un nouveau titre. Avant, c'était Le génie triste.
Il est une entité dans l’âme.
Si, dès la naissance, on la blâme,
Sa gaieté plein chagrin devient,
Et ses talents ne valent rien.
Vos activités créatives,
Sans elle seront primitives.
De l’incertitude du bien,
Naîtront un faux musicien,
Un romancier aux personnages
Trop insipides pour des pages,
Un peintre aux tableaux enfantins...
Tous pris d'espoirs inopportuns.
Et la Mort rendra sa visite,
Sans cet éveil du parasite,
Un soir (ou alors un matin ?),
Rompant votre vide destin.