6 juin 2014
L’ « À plus tard ! » (corrigé)
J’ai ses éclats joyeux
Dans ma profonde oreille.
Ses noirs latinos yeux
Me voient toute pareille.
La couleur de sa peau
Contraste sur la mienne.
Je le vois toujours beau
Aux rais de la persienne !
S’effacent ses pressés
Baisers sur ma poitrine,
Ses cheveux abaissés
À ma main qui les fouine,
Ses désirs susurrés
Appelant ma tendresse,
Et les cris égarés
Dans l'élan qui s’empresse ;
Et puis sur l'oreiller,
La confidence intime,
Que j’ai dû oublier
Par l’ « À plus tard ! » ultime.
L’ « À plus tard ! » deviendra
Une vieillarde étoile
Qui, dans mon ciel, sera
Le désir qui se voile.
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